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[ Jules ]

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu la chance de pouvoir appréhender l’Europe, sa diversité culturelle et sa richesse d’identités. De par les lieux où j’ai vécu, grandi et me suis construit d’abord, de par ma famille ensuite, et finalement de par mes expériences personnelles.


Je suis né à Lyon, entre Saône et Rhône, dans cette ville, « capitales des Gaules », qui de tout temps a été au carrefour des routes commerciales de l’Europe et où l’influence artistique et culturelle venue d’ailleurs, et particulièrement de la péninsule italienne, s’est largement exprimée. Je ne compte plus les fois où, flânant dans les rues du vieux Lyon j’ai pu admirer les façades colorées des hôtels particuliers bâtis par des marchands italiens fortunés de la Renaissance. J’ai ensuite grandi et passé une partie de mon adolescence à Avignon, ville pontificale riche de ses racines italiennes qui ne rejoignit la France qu’au moment de la Révolution.


Depuis mon plus jeune âge les vacances d’été sont marquées par les retrouvailles avec mes cousins anglais. Ils viennent chaque année séjourner dans le sud de la France en août et en juillet. C’est avec eux que j’ai pu échanger mes premiers mots dans la langue de Shakespeare. Et chaque fois c’est un doux plaisir de les entendre parler français sur un fond de délicieux accent britannique ou encore de savourer les spécialités d’outre-Manche telle que la marmite que vous adorerez – ou détesterez – une fois que vous l’aurez goûtée ! Une tartine de ce met, trempée dans le café du matin, est une expérience qui ne s’oublie pas ! Ces différences que j’ai pu constater dans nos modes de vie ou d’alimentation illustrent selon moi une réalité capitale : on peut être différent et faire partie de la même famille. C’est même ça qui fait notre force. Et cela est particulièrement vrai pour l’Europe.


Fort de ces premières ouvertures sur l’Europe, j’ai voulu toucher cette richesse européenne culturelle, artistique et historique de plus près en voyageant en Italie, en Espagne, en Allemagne ou encore au Portugal. Et j’ai toujours pu constater, non sans fierté, que derrière nos spécificités nationales nous étions unis par une culture, une histoire et un art de vivre communs. Cela m’a ensuite conduit à aller étudier en Angleterre, pays dont la fameuse reine Victoria fut, comme il est dit à son sujet, la grand-mère de l’Europe. Elle était parvenue à marier ses enfants à tous les grands souverains que pouvait compter notre continent au XIXème siècle. J’y ai passé deux années de ma vie. A Bristol d’abord, puis à Londres. Dans chacune de ces villes j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer des individus provenant d’un grand nombre de pays et aux parcours riches et variés qui figurent pour certains parmi mes meilleurs amis.


Et c’est précisément cet attrait pour cette pluralité qui m’a conduit à rejoindre Bruxelles et les institutions européennes où je travaille désormais avec la conviction qu’unis dans la diversité nous formons une communauté de destin et que nous devons œuvrer tous ensemble à bâtir cet avenir commun.

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